« Quand l'amour n'est pas mort Et qu'il réjouit nos âmes »
Avant de m'en aller
Je voudrais tant te dire
Que tout le temps passé
À pleurer et à rire
C'était pour mieux cacher
La peur, l'indifférence
De ceux qui m'ont volé
Ma liberté, ma chance
Avant de m'en aller
Il faut que tu comprennes
Les chevaux enfermés
Comme les humains du pen
Les vertus du dehors
Et les joies de nos femmes
Quand l'amour n'est pas mort
Et qu'il réjouit nos âmes
Avant de m'en aller
Envoyé par nos juges
Dans ce zoo déguisé
En prison ou refuge
Blanchisseurs de consciences
En marge des humains
Imposeurs de sentences
Qui s'en lavent les mains
Coupable ou innocent
Ton coeur seul le sait.
Oublie les faux serments
Les mensonges surfaits.
Et, si, par aventure,
Coupable ils te jugeaient
Pleure un bon coup, c'est dur
Mais personne n'est parfait
Et demain reviendra
Serein, émerveillé
De te revoir tout droit
L'âme claire, engagée
Au combat de la vie
Aux succès de ton coeur
Vers un ciel d'Infini
Jusqu'au bout de tes heures.
MLF